Florence Launay

Je suis l’auteure d’une thèse de doc­to­rat, sou­te­nue en 2004, Les Com­po­si­trices fran­çaises de 1789 à 1914, réa­li­sée sous la direc­tion de Marie-Claire Mus­sat à l’Université de Rennes 2. Marie-Claire Mus­sat est elle-même l’auteure d’une thèse sur un autre sujet long­temps négligé par la musi­co­lo­gie, la vie musi­cale en pro­vince: Musique et société à Rennes aux XVIIIe et XIXe siècles.Florence Launay
J’ai rema­nié ma thèse et je l’ai publiée en 2006 aux Edi­tions Fayard, sous le titre Les Com­po­si­trices en France au XIXe siècle. Depuis cette publi­ca­tion, j’ai élargi le champs de mes recherches aux acti­vi­tés des musi­ciennes du XVIIe siècle à nos jours, en me pen­chant plus par­ti­cu­liè­re­ment sur leur accès pion­nier, par rap­port aux autres femmes, aux pro­fes­sions à haute qua­li­fi­ca­tion et à la sphère publique, un aspect encore pra­ti­que­ment ignoré par l’histoire des femmes elle-même.
Je suis aussi chan­teuse lyrique. Née en 1956 à Mont­pel­lier, j’ai der­rière moi un par­cours cou­rant pour une chan­teuse pro­fes­sion­nelle: bac musique, études musi­cales au Conser­va­toire de Tou­louse et aux uni­ver­si­tés de Tou­louse et de Stras­bourg, cours de chant en privé, deux ans d’études à l’Opera School du Royal Col­lege of Music de Londres, sui­vis de nom­breux enga­ge­ments comme soliste avec des chœurs et orchestres fran­çais et étran­gers, des rôles de “sou­brette d’opéra” dans dif­fé­rents théâtres et fes­ti­vals, et des réci­tals avec divers par­te­naires pia­nistes ou guitaristes.
Les recherches his­to­riques m’avaient tou­jours inté­res­sée, et j’ai décidé en 1992 de reprendre des études de musi­co­lo­gie. Ma nou­velle pas­sion m’a ame­née à chan­ger radi­ca­le­ment ma rela­tion à la car­rière de chan­teuse, sa “course aux contrats” et sa vie de nomade. J’ai créé en 1996 un duo avec accor­déon avec le désir d’approfondir ma connais­sance de la musique dite légère et des exi­gences d’interprétation qu’elle demande aux chan­teurs; je chante actuel­le­ment avec l’accordéoniste Laurent Leroi. Je me suis aussi consa­crée paral­lè­le­ment au réper­toire de la mélo­die et du lied, dans un esprit de musique de chambre, pri­vi­lé­giant une rela­tion de longue durée avec mes par­te­naires chan­teurs (je chante beau­coup en duo) et pia­nistes, et cher­chant, en liai­son avec mes recherches his­to­riques, à  faire revivre la culture du salon musi­cal d’autrefois.
Enfin, pas­sion­née de tech­nique vocale et de pho­né­tique, je suis aussi pro­fes­seur de chant, ainsi que coach pour le fran­çais chanté à l’Opéra de Mann­heim, ville d’Allemagne où je vis depuis 16 ans.
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Mon site consa­cré aux com­po­si­trices fran­çaises du XIXe siècle.

PUBLICATIONS

- « Mel Bonis », Annä­he­rung XII — an sie­ben Kom­po­nis­tin­nen, MAYER, Clara, éd., Kas­sel, Furore Ver­lag, 2001, p. 58–77.
- Article « Domange, Méla­nie (Hélène), geb. Bonis, gen. Mel Bonis », Die Musik in Ges­chichte und Gegen­wart, Kas­sel, Bären­rei­ter, 2001, Band 5, p. 1220–1222.
- « „… wie ein großer Stern, um den glän­zende Satel­li­ten wir­bel­ten…“ – Eine Vors­tel­lung der franzö­si­schen Kom­po­nis­tin Sophie Gail (1775–1819) », Viva­Voce, No. 61, Som­mer 2002, p. 2–7.
- Les Com­po­si­trices en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, 2006.
- « The Vocal Music of Louise Far­renc », Louise Far­renc und die Klassik-Rezeption in Fran­kreich, GROTJAHN, Rebecca et HEITMANN, Chris­tin, éd., Olden­burg, BIS-Verlag, 2006, p.153–163.
- « Car­rières de com­po­si­trices au tour­nant du siècle : l’exception Lili Bou­lan­ger », Nadia Bou­lan­ger et Lili Bou­lan­ger, témoi­gnages et études, LAEDERICH, Alexan­dra, éd., Lyon, Symé­trie, 2007, p. 289–297.
- Article « Armande de Poli­gnac », Com­po­si­trices fran­çaises au XXe siècle, Asso­cia­tion Femmes et Musique, Dela­tour, 2007, p. 177–189.
- « Le Fonds musi­cal Poli­gnac, témoi­gnage d’un mécé­nat exem­plaire », 303, arts, recherches, créa­tions, n° 94, 2007, p. 58–65.
- « Les musi­ciennes: de la pion­nière adu­lée à la concur­rente redou­tée, bref his­to­rique d’une longue pro­fes­sion­na­li­sa­tion », Tra­vail, genre et socié­tés, CNRS – Grou­pe­ment de rer­cherche euro­péen Mage (Mar­ché du tra­vail et genre en Europe), n° 19, avril 2008, p. 41–63.
- « Loïsa Puget et George Sand, une ami­tié de jeu­nesse », L’Ull Cri­tic, Dépar­te­ment de Lit­té­ra­ture, Édi­tions de l’Université de Lleida, Cata­logne, n° 13–14, 2009, p. 333–342.
- « L’Éducation musi­cale des femmes au XIXe siècle en France: Entre art d’agrément, accès offi­ciel à un ensei­gne­ment supé­rieur et pro­fes­sion­na­li­sa­tion », Genre et édu­ca­tion, Mont-Saint-Aignan, Publi­ca­tions des Uni­ver­si­tés de Rouen et du Havre, 2009, p. 203–210.
- « Blanche Selva, com­po­si­trice », Blanche Selva, nais­sance d’un piano moderne, WARSZAWSKI, Jean-Marc, éd., Lyon, Symé­trie, 2010, p. 201–217.
- « Musi­ke­rin­nen in Fran­kreich. Kurze ges­chichte einer lan­gen Pro­fes­sio­na­li­sie­rung », Musik und Eman­zi­pa­tion, GERARDS, Marion et GROTJAHN, Rebecca, éd., Olden­burg, BIS-Verlag, 2010, p. 219–228.
A paraître :
- « Loïsa Puget, “reine de la romance” », Actes du Col­loque Cher­chez la femme !, Espaces fémi­nins dans la culture popu­laire, Uni­ver­sité Jean Mon­net de Saint-Étienne.
- « Blanche Selva com­po­si­trice, de Rosaire (1906) aux Deu Can­çons Ori­gi­nals (1935) », Actes de la Jour­née d’études : Des com­po­si­teurs autour de la Schola Can­to­rum, Uni­ver­sité de la Sorbonne-Paris IV.
- « Les alliés des com­po­si­trices fran­çaises du XIXe siècle », Actes du Col­loque inter­na­tio­nal et plu­ri­dis­ci­pli­naire L’engagement des hommes pour l’égalité des sexes, Ins­ti­tut Émi­lie du Châ­te­let, Paris.
- Article « Sophie Gail », Dic­tion­naire des femmes des Lumières.
- Cécile Cha­mi­nade et sa sym­pho­nie dra­ma­tique Les Ama­zones (1884), Le Maga­sin du XIXe siècle.
- « “Femmes com­po­si­teurs”, “com­po­si­teurs femmes”, “com­po­si­teurs fémi­nins” : les com­po­si­trices de musique vues par la presse fran­co­phone du XIXe siècle », Actes du Col­loque inter­na­tio­nal et plu­ri­dis­ci­pli­naire Masculin/féminin et presse au XIXe siècle, Uni­ver­sité Lumière Lyon 2.

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