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Souffler, pincer, frotter, frapper : Femmes et instruments de la Renaissance à nos jours. 11e Rencontres du CReIM, Jeudi 12 et vendredi 13 mars 2015
Université Paris-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, Paris 5e
Jeudi 12 mars, 14h30-19h, salle J636, escalier G, 3e étage
Vendredi 13 mars, 15h-19h, salle J326, escalier G, 3e étage
Programme
Jeudi 12 mars 2015, 14h30-19h, salle J636 escalier G, 3e étage
Souffler, pincer, frotter, frapper : Femmes et instruments de la Renaissance à nos jours
Présidente de séance : Théodora Psychoyou (Université Paris-Sorbonne)
14h30 Catherine Deutsch : Introduction
14h45 Entretien avec Katerina Fotinaki : « Son, souffle, rythme et verbe, visages modernes dans la chanson poétique grecque »
15h15 Florence Gétreau (IReMus) : « Valeurs morales associées aux femmes instrumentistes dans les représentations figurées : muses, saintes, vierges et épouses, courtisanes et prostituées, virtuoses »
16h30 Pause
17h Imyra Santana (Univ. Paris-Sorbonne) : « Le violon et la harpe : les deux Élisabeth de Haulteterre »
17h30 Arthur Lusson (Univ. François Rabelais de Tours) : « Les agrégations féminines à l’Académie Philharmonique de Bologne : distinction sans lendemain ou authentique outil de promotion professionnelle ? »
18h Entretien avec Sally Nyolo : « Itinéraires du mwet, de l’épopée guerrière à la berceuse »
L’après-midi sera suivi d’un concert programmé dans le cadre des Journées des femmes de Sorbonne-Universités :
20h30 Sorbonne, Amphithéâtre Richelieu : concert du Festival Présences Féminines de Claire Bodin. Duo des guitaristes May Cotell et Chloé Dematte, lauréates (prix du jury et prix du public) du premier concours Présences Féminines en 2013. Programme : http://www.culture.paris-sorbonne.fr/
Vendredi 13 mars 2015, 15h-19h, salle J326 escalier G, 3e étage
Caroline Boissier-Butini et Hélène de Montgeroult, deux pianistes-compositrices au tournant des XVIIIe et XIXe siècles
Demi-journée d’étude programmée à la suite du Concert de midi donné dans le cadre du cycle « Musique : nom féminin », autour des œuvres de Hélène de Montgeroult et Caroline Boissier-Butini. Edoardo Torbianelli, pianoforte. Vendredi 13 mars, 12h15, Sorbonne, Amphithéâtre Richelieu. Programme http://www.concertsdemidi.fr/
Présidente de séance : Raphaëlle Legrand (Université Paris-Sorbonne)
15h00 Raphaëlle Legrand : Introduction
15h15 Irène Minder (Berne) : « Madame Boissier cherche un piano. L’épopée du Broadwood et les pianistes fameux rencontrés en 1818 à Paris par la musicienne genevoise Caroline Boissier-Butini (1786–1836) »
16h15 Edoardo Torbianelli (Schola Cantorum de Bâle, Université Paris-Sorbonne) : « Remarques sur l’écriture pianistique de Caroline Boissier– Butini »
16h45 Pause
17h Jeanne Roudet (Université Paris-Sorbonne) : « Le pianisme d’Hélène de Montgeroult »
18h Raphaëlle Legrand et Bertrand Porot : Présentation de la première publication du CReIM, Musiciennes en duo — Mères, filles, sœurs ou compagnes d’artistes (Presses Universitaires de Rennes, 2015). Catherine Deutsch (Univ. Paris-Sorbonne), Raphaëlle Legrand (Univ. Paris-Sorbonne) discutante : Présentation de la traduction de Ouverture féministe (Feminine Endings) de Susan McClary (trad. Catherine Deutsch et Stéphane Roth, Paris, La rue musicale, 2015)
Journées d’études organisées par : Catherine Deutsch et Imyra Santana (12 mars)
Florence Launay, Raphaëlle Legrand et Jeanne Roudet (13 mars)
Avec la participation de Claudia Dafne, Sevilla Joël Soichez et THéodore Lambert (pianoforte)
Avec le soutien du groupe Genre, Musique, Musiciennes (GeMM) de l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus, UMR 8223)
Parution de Ouverture féministe de Susan McClary, conférence à la Philharmonie le 7 mars 2015
À l’occasion de la parution d’Ouverture féministe de Susan McClary (traduit de l’anglais par Catherine Deutsch et Stéphane Roth) aux Editions de la Philharmonie de Paris, la Philharmonie de Paris propose une après-midi de conférences et débat autour du concept de “genre” en musique.
En voici le programme détaillé :
Les processus de compositions, les structures sonores, le geste instrumental, l’analyse ou la théorie musicale peuvent-ils revêtir une identité sexuelle ? Le concept de « genre », si complexe à démêler dans l’actualité, constitue-t-elle un facteur critique ou une catégorie d’analyse en musique ? Musicologues, sociologues et politologues confrontent leur point de vue, entre histoire profonde et problématique de société.
14h00-14h45
CONFÉRENCE
Diva ou tuba !
par David Christoffel
14h45-15h30
CONFÉRENCE
L’Ouverture féministe de Susan McClary, ou le genre comme catégorie utile de l’analyse musicale
par Catherine Deutsch
16h00-17h15
TABLE RONDE
Animée par David Christoffel
Avec la participation de :
Catherine Deutsch
Hyacinthe Ravet
Juliette Rennes
Festival Présence féminine du 14 au 18 mars 2015
Rendre visibles les créatrices et leurs œuvres que l’on croyait manquantes, est essentiel pour que les femmes, qui pensent souvent qu’elles n’ont occupé que peu ou pas de place dans l’histoire des Arts, puissent connaître celles qui les ont précédées, qui peuvent être des pionnières, des héroïnes, des modèles.
Présences Féminines, dans le domaine musical, s’est donné cet objectif et, pour sa cinquième édition, s’intéressera particulièrement à celles qui ont été « là où on ne les attendait pas », jouant des instruments qui leur étaient déconseillés, voire interdits, ou écrivant dans des formes et des genres pour lesquels on ne les imaginait pas.
Malgré les obstacles, les femmes ont su écrire magnifiquement pour le violoncelle, instrument dont la position était jugée inconvenante, pour les instruments à vents, qui risquaient de leur déformer les traits du visage ; composé des quatuors à cordes, des œuvres symphoniques, des airs à boire aux joyeuses paroles…
Nous reviendrons sur les différences de traitement à l’égard des femmes et, tout en rappelant avec humour et légèreté ces diverses contraintes, nous rendrons hommage à celles, nombreuses, qui ont osé transgresser les usages et l’ont fait avec beaucoup de talent.
Avec cette nouvelle édition Présences Féminines dira et redira combien est nécessaire et vivifiante la recherche d’équilibre, et combien sont d’un autre âge les clivages qui perdurent entre les hommes et les femmes.
Info : www.presencesfeminines.org
Viviane Waschbüsch
Viviane Waschbüsch est compositrice, violoniste et musicologue. Elle a suivi des études de composition à la Musikhochschule Karlsruhe auprès de Wolfgang Rihm (2008–2012) et obtient son premier prix de composition avec félicitations du jury. Elle enchaine ensuite un master franco-allemand de musicologie dans les universités de Paris-Sorbonne et de la Sarre (2010–2012) ; son sujet porte sur la mise en œuvre du « Théâtre de la cruauté » d’Antonin Artaud dans La conquête du Mexique de Wolfgang Rihm. Chargée de cours (2011) puis assistante (2012–2013) à l’institut de musicologie de l’Université de la Sarre, elle obtient en 2013 un contrat doctoral à l’université Paris-Sorbonne. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat en cotutelle sur la simplicité comme concept de création dans la musique contemporaine en Allemagne sous la direction de Marc Battier à l’université Paris-Sorbonne et Martin Supper à la Universität der Künste Berlin.
Contact : vwaschbuesch@gmail.com
Articles
Les Lieders Chinois du compositeur Pavel Haas (2013, Article à paraître)
Approche et analyse du langage musical de Michèle Reverdy (Article, 2014, Sorbonne)
The Stance of German New Simplicity composers on Sound Art (Article, 2014, EMS)
De l’esquisse au théâtre musical : genèse du livret et des développements musicaux dans La conquête du Mexique (2012, Article à paraître)
Communications
Les Aspects du fantastique musical en Allemagne après 1980 : Dionysos de Wolfgang Rihm et Schlachthof V de Hans-Jürgen von Bose, Université de Rouen (03/2015)
L’impact de Nietzsche dans la musique du XXème siècle, Université Paris-Sorbonne (01/2015)
The stance of new simplicity composers on so
und art, EMS, Universität der Künste, Berlin (06/2014)
La musique instrumentale de la compositrice Michèle Reverdy, Université Paris-Sorbonne (06/2014)
Participation à la table ronde en hommage à Henri Dutilleux, Université Paris-Sorbonne (05/2014)
Les lieder chinois du compositeur Pavel Haas, Université Paris-Sorbonne (04/2014)
Les quatuors de Hermann Grabner à l’Université de Bochum (07/2013)
Richard Wagner en France, Université Paris Sorbonne (Journée d’étude PLM) (04/ 2013)
La vie et l’œuvre de W. Rihm au Saarländisches Staatstheater (04/2012)
De l’esquisse au théâtre musical : genèse du livret et des développements musicaux dans La conquête du Mexique, Université de la Sarre (04/2012)
Les textes de Richard Wagner à la table ronde de l’Opéra Bastille (05/2011)
Organisation de conférences
Juin 2014
Michèle Reverdy:Je suis une compositrice, je suis une femme, Universite Paris-Sorbonne (co-organisation avec Raphaëlle Legrand et Hyacinthe Ravet), (06/ 2014)
Avril 2012
Rihm et Artaud, Conférence Franco-Allemande à l’Université de la Sarre (04/2012)
Genre et création dans l’histoire des arts vivants — 12–14 décembre 2013
site internet : http://vivarts.hypotheses.org/
Comité scientifique : Alessandro Arcangeli (Università di Verona, Italie) • Esteban Buch (CRAL, EHESS/CNRS, France) • Susan Manning (Northwestern University, USA) • Hélène Marquié (Université Paris 8, France) • Roxane Martin (Université de Nice – Sophia Antipolis, France) • Felicia McCarren (Tulane University, USA) • Raphaëlle Legrand (Université Paris-Sorbonne, France) • Stefano Lorenzetti (Conservatorio di Vicenza, Italie) • Annelis Kuhlmann (Aarhus Universitet, Danemark) • Henry Phillips (Univ. of Manchester, UK)
INSCRIPTIONS / REGISTRATION : genre.vivarts@gmail.com
Traduction simultanée français-anglais
PROGRAMME
12 décembre 2013 - Reid Hall, Columbia Univ. in Paris
Geste et interprétation / Gesture and Interpretation
9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants
9h30-10h00 – Introduction
Elizabeth Claire, Catherine Deutsch, Raphaëlle Doyon
10h-11h30 – Le genre du geste / The Gender of Gesture
Président de séance : Henry Phillips (Univ. of Manchester, UK)
1/ Samuel Breene (Rhode Island College, USA) – Amazons and Men of Feeling: Gender Transgressions in Eighteenth-Century Instrumental Practice
2/ Tomoko Takase (Univ. Meiji, Tokyo, Japon) – La Rose de Versailles, et la fonction du rôle de « travesti » dans le théâtre populaire contemporainTakarazuka au Japon
3/ Rachana Vajjhala (Univ. of Califonia, Berkeley, USA) – Flex, Flex, Flex! Constructions of French Masculinity in Jeux [1913]
11h30-12h00 – Pause café
12h-13h – Le genre et le règne animal / Gender and the Animal Kingdom
Présidente de séance : Anne Simon (CRAL-EHESS-CNRS, France)
1/ Charlotte Foucher Zarmanian (Univ. François Rabelais, Tours, France) – Quand les femmes entrent en piste ! Domptage et émancipation féminine au passage du xixe au xxe siècle
2/ Julien Aubert (Univ. de Toulouse 2 – Le Mirail, France) – Le corps du torero : une affirmation complexe d’un corps genré
13h-14h30 – Pause déjeuner
14h30-16h – Normes expressives du genre / Gender and norms of expression
Président de séance : Esteban Buch (CRAL-EHESS-CNRS, France)
Constructions of Femininity in Late-19th/Early-20th-Century French and Belgian Music:
1/ Melissa L. Khong (City Univ. of New York, USA) - Lekeu’s Ophelia : Construction the Feminine Ideal
2/ Mary Hubbell (City Univ. of New York, USA) – Reynaldo Hahn and the Construction of Female Performance Practice
3/ Sylvia Kahan (City Univ. of New York, USA) – « La musique faite femme » : Poulenc, Vilmorin, Polignac, and the Gendered Mélodie
16h-16h30 – Pause café
16h30-18h00 – Interprétations et regards / Interpretation and Perspectives
Présidentes de séance : Elizabeth Claire, Catherine Deutsch, Raphaëlle Doyon
1/ Marcia J. Citron (Rice Univ., Houston, USA) – The Female Dancing Body in Opera-Film: Powell & Pressburger’s The Tales of Hoffmann
2/ Christine Jeanneret (Univ. de Genève, Suisse) – Femmes privées, femmes publiques : Chanteuses et comédiennes en Italie au xviie siècle
3/ Juan Vallejos (Conicet, Argentine) – Les danseuses des passions de Jean-Georges Noverre
13 décembre 2013 - Reid Hall, Columbia Univ. in Paris
Fabrique de l’art et construction de soi / Making Art and Constructing the Self
9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants
9h30h-10h30 – Session plénière : Shannon Jackson (UC Berkeley, USA)
Varieties of Gendered Performance
10h30-11h30 – Féminisme I / Feminism I
Présidente de séance : Hélène Marquié (Univ. Paris 8, France)
1/ Pierre Philippe-Meden (Univ. Paris 8 – MSH Paris Nord, France) – La danse naturelle des athlétesses de La Palestra hébertiste à Deauville (1919–1939)
2/ Damien Delille (INHA, Univ. Paris 1, France) – Danses androgynes : les utopies du genre de Valentine de Saint-Point, Ricciotto Canudo et Vivian Postel du Mas
11h30-12h00 – Pause café
12h-13h00 – Féminisme II / Feminism II
Présidente de séance : Yvonne Hardt (Köln Univ., Allemagne)
1/ Anne Searcy (Harvard Univ., USA) – « She Danced Like an Angel Because She was One » : Galina Ulanova Shapes a New Role for the Soviet Ballerina, 1944–1959
2/ Sabine Feisst (Arizona State Univ., USA) – Negotiating Nature and Music Through Technology : Ecological Reflections in the Works of Maggi Payne and Laurie Spiegel
13h00-14h30 – Pause déjeuner
14h30-15h30 – Éducation, corps & pratiques de soi / Education, the self and the body in practice
Président de séance : Rafael Mandressi (CNRS, Centre Alexandre-Koyré, France)
1/ Rebecca Dowd Geoffroy-Schwinden (Duke Univ., USA) – L’école des jeunes filles de Madame Campan : musique, performance et genre au lendemain de la Révolution française
2/ Elena Lazzarini (Univ. di Pisa, Italie) – Le corps féminin à la Renaissance : construction de l’art et construction d’une identité
15h30-16h00 – Pause café
16h00-17h30 – Créer, Interpréter… / Creating, Interpreting…
Président de séance : Fabien Guilloux (Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours, France)
1/ Elodie Oriol (Aix-Marseille Univ., France / Université de Rome I La Sapienza, Italie) - Organisations et représentations genrées dans les métiers de la musique : le cas de Rome au xviiie siècle
2/ Sarah Caissie Provost (Univ. of North Florida, USA) – Innovation and Emulation in Reception History of Early Jazz Women
3/ Annelis Kuhlmann (Aarhus Univ., Danemark) – Traces in the Snow in Words : Written Artistic Autobiography as an Actress’ Transmission of her Living Archive
17h30-17h45 – Pause café
17h45-19h00 – …Diriger (Table ronde) / …Directing (Round Table)
Anne-Françoise Benhamou (École Normale Supérieure, France), Roberta Pierangela Gandolfi (Univ. degli Studi di Parma, Italie), Felicia McCarren (Tulane Univ., USA), Hyacinthe Ravet (Univ. Paris-Sorbonne, FR)
14 décembre 2013 - INHA, Auditorium
Transmission et héritage / Transmission and heritage
9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants
9h30-10h30 – Session plénière : Suzanne Cusick (New York Univ., USA)
Gender, Performativity and Musical Bodies
10h30-11h30 – Extase et magie / Ecstasy and Magic
Président de séance : Alessandro Arcangeli (Univ. degli Studi di Verona, Italie)
1/ Kathryn Dickason (Stanford Univ., USA) – Partnering Divinity : Ecstatic Dance and the Gendered Turn of Medieval Mysticism
2/ Virginia Preston (Stanford Univ./McGill Univ., Montréal, Canada) – Baroque Gender, Magic, and Transformation: Examining Records of Early Ballet
11h30-12h00 – Pause café
12h-13h00 – Mysticism et dévotion / Mysticism and Devotion
Présidente de séance : Xenia von Tippelskirch (Humboldt-Univ., Berlin, Allemagne)
1/ Henry Phillips (Univ. of Manchester, GB) – La prise de voile d’Yvonne Hautin, actrice de la Comédie-Française
2/ Mara Nerbano (Accademia di Belle Arti di Carrara, Italia) – Les femmes mystiques et le théâtre religieux médiéval
13h00-14h30 – Pause déjeuner
14h30-15h30 – Écriture de soi / Writing the self
Présidente de séance : Michèle Le Doeuff (CRAL-EHESS-CNRS, France)
1/ David Kennerley (Oxford Univ., GB) – « Who would be a Singer! » : Gender and artistic identity in the diary of a female professional singer in early Victorian society
2/ Vannina Olivesi (CRAL-EHESS-CNRS, France) – La création chorégraphique dans les ‘Souvenirs’ de Marie Taglioni : la voie du « je »
15h30-17h00 – Historiographie de la création / Historiography of Creative Practice
Présidente de séance : Raphaëlle Legrand (Univ. Paris-Sorbonne, France)
1/ Bertrand Porot (Univ. Reims Champagne –Ardenne, France) - La vision historiographique des chanteuses du XVIIIe siècle à travers le cas de Rosalie Levasseur
2/ Flora Mele (Univ. Paris-Sorbonne, France) – Le théâtre de la Foire et les manuscrits oubliés de Madame Favart
3/ Hélène Marquié (Univ. Paris 8, France) – Idéologies et enjeux de l’historiographie en danse au tournant de la Belle époque
17h00-17h30 – Pause café
17h30-18h30 – Session plénière : Lynn Garafola (Columbia Univ.)
Discourses of Memory: The Marginalization of Bronislava Nijinska
18h30-19h00 – Discussion & débat de clôture / Final Debate & Reflections
Présidente de séance : Felicia McCarren (Tulane Univ., USA)
La Culture, une arme contre le sexisme ?
Les Assises de l’Institut Émilie du Châtelet 2013
Le Jeudi 24 octobre et Lundi 28 octobre 2013
Université Paris Diderot — Paris 7 — Amphithéâtre Buffon
15 rue Hélène Brion 75013 Paris
Inscription obligatoire : www.mnhn.fr/iec
La journée de jeudi a pour thème : “Parcours, obstacles et innovations” avec notamment la participation de Raphaëlle Legrand et Claire Bodin.
Celle de Lundi 28 octobre aura pour intitulé “Pérenniser la culture de l’égalité”
Pour consulter le programme dans son intégralité cliquer ici
En v’là une drôle d’affaire, 2e épisode : Nathalie Joly chante Yvette Guilbert
Du 25 septembre au 3 novembre 2013
Au Théâtre du Lucernaire à Paris 6ème
53 rue Notre Dame des champs
PARIS 6ème — métro Vavin
Réservations : 01 45 44 57 34 http://www.lucernaire.fr
Du mardi au samedi à 21h30 (relâches 17–18 et 22–23 octobre) & les dimanches à 17h00
durée : 1h15 - Site http://marchelaroute.free.fr
VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=NGjcr3O7omc
Programme
« Sans les artistes, la nation se meurt. » Y. G.
Le succès du spectacle Je ne sais quoi a suscité une suite qui s’intéresse à la seconde partie de la carrière de la chanteuse Yvette Guilbert. L’artiste résolument « hors des codes », porte une parole féministe avant l’heure dans son parlé-chanté qui influencera le cabaret allemand d’avant-guerre. Dans cette période de maturité de son art et de sa vie, elle puise dans le répertoire de la tradition populaire, explorant avec passion le passé médiéval des mythes, des contes, des complaintes et des poèmes. Jusque dans les choix audacieux qu’elle n’a cessés de faire, elle communique le sens du courage d’être libre. Nathalie Joly propose ce second volet qui s’intéresse à la période de maturité de l’art et de la vie de la chanteuse. Yvette Guilbert puise dans le répertoire de la tradition populaire, explorant avec passion le passé médiéval des mythes, des contes, des complaintes et des poèmes. Jusque dans les choix audacieux qu’elle n’a cessés de faire, elle communique le désir d’être libre.
Le Monde -‐-‐ Une heure et quart de plaisir…Nathalie Joly encercle le mystère Guilbert avec une sobriété libératrice, dresse un portrait de cette femme caméléon, et accompagne ainsi la réflexion freudienne sur l’essence de l’art. Véronique Mortaigne Libération – Un tour de chant autant qu’une pièce de théâtre…ombres chinoises, kabuki, langage secret de l’éventail Coréen. Les dédoublements de personnalité de Guilbert, qui fascinèrent Freud, prennent un relief saisissant. La « Morphinée » garde un pouvoir de fascination intact et brille comme un diamant noir. François-‐-‐Xavier Gomez
Le Figaro.fr -‐ Ce spectacle est un moment de bonheur.… Armelle Héliot
Pariscope – Une scénographie superbe évoquant les japonaiseries de l’époque. Nathalie Joly incarne les nombreuses nuances de cette artiste hors norme. Magnifique spectacle ! M.C.Nivières
Le canard enchainé – Un délice pour l’oreille et l’intelligence. Albert Algoud
Télérama – TT – Le destin de la reine du caf’ conc’, pionnière du féminisme. Par un jeu très subtil, Nathalie Joly révèle ce qu’Yvette Guilbert apporte à l’interprétation et à l’écriture de textes qui croquent des personnages pittoresques. Sylviane Bernard Gresh
Politis – Nathalie Joly a composé un moment étonnant… La mise en scène de Jacques Verzier et la prestation allègre du pianiste Jean Pierre Gesbert amplifient l’épaisseur théâtrale de ce voyage dans le temps, où l’interprète déploie une puissante voix de velours et un talent intense de comédienne. Gilles Costaz
Journal Du Dimanche – Nathalie Joly ressuscite Yvette Guilbert. Ce nouvel opus tout aussi farceur que le précédent …à savourer sans modération. Alexis Campion
France Musique -‐ Venez quand vous voulez Un spectacle génial , Allez-‐y, courrez-‐y ! Denisa Kerschova
Europe 1 -‐ Une voix de velours, le charme de la Parisienne, Nathalie Joly excelle dans le parlé chanté sorte de rap avant l’heure. Diane Shenouda
The Herald -‐ The luminous présence of Nathalie Joly for her exploration of the talent of Cabaret singer Yvette Guilbert. Joly revives many lost songs of this protofeminist whose journey from the Moulin Rouge to Manhattan. Keith Bruce
Artiste internationale, Nathalie Joly est passionnée par toutes les formes parlées – chantées, à l’origine de tous ses spectacles.
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Avec la compagnie Marche la route, Nathalie Joly a réalisé Je sais que tu es dans la salle sur Yvonne Printemps et Sacha Guitry, Cabaret ambulant (1 CD) sur le Théâtre forain, J’attends un navire — Cabaret de l’exil sur Kurt Weill, Cafés Cantantes chansons de superstition (1 CD), Paris Bukarest sur Maria Tanase (1 CD c /o rue Stendhal), Je ne sais quoi sur Yvette Guilbert et Freud (1 CD livre c/o Seven doc). Comédienne–chanteuse, elle obtient un 1er prix de chant à l’unanimité au CNR de Boulogne Billancourt, un 1er prix de musique de chambre et le D.E. de technique vocale, puis travaille sous la direction de Philippe Adrien (Rêves de Kafka et Ké voï), Thierry Roisin (Les Pierres), Michel Rostain (Jumelles), Diego Masson (Chansons de Bilitis), Alain Françon, et l’Opéra de Lyon (La vie Parisienne), Maurice Durozier, Lisa Wurmser, Olivier Benezech, Simon Abkarian et des compositeurs comme Maurice Ohana, le GRAME, James Giroudon et Pierre Alain Jaffrenou, David Jisse, Christian Sebille, Philippe Legoff. Elle enseigne en France (ENSAC de Chalon en Champagne) et à l’étranger, notamment au Maroc, en Allemagne, au Brésil et à Kaboul en Afghanistan, où elle a réalisé le film documentaire Tashakor.
En vérité je vous le dis, il ne faut jamais se décourager ! – Yvette Guilbert
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Yvette Guilbert (1865 –1944) : Cousette, vendeuse et mannequin à seize ans, elle débute au théâtre en 1885, puis se tourne vers la chanson mais le succès n’est pas au rendez-vous : Tu n’as pas d’expression, tu ne fais pas les bons gestes ! lui dit le directeur des Nouveautés. Sa carrière débute réellement au Moulin rouge en 1893 puis en Europe et aux Etats-Unis. Toulouse-Lautrec immortalise son personnage de “diseuse de fin de siècle”. En 1897, elle épouse Max Schiller, un biologiste Viennois. Gravement malade à partir de 1900, elle interrompt sa carrière pendant 11 ans et ouvre une école des arts du spectacle vers 1913. Elle reprends sa seconde carrière vers 1913, publie sa biographie « La chanson de ma vie », tourne au cinéma avec Tourneur, L’herbier… Réfugiée à Aix-en-Provence pour se cacher de la Gestapo avec son mari Max Schiller, juif Viennois, Yvette Guilbert décède à l’hôtel Nègre Coste, le 4 février 1944. La même année, les femmes obtiennent leurs droits politiques. Le premier vote des femmes existera un an plus tard.
SITE http://marchelaroute.free.fr
Production Tel 06 52 04 68 90 Site http://marchelaroute.free.fr
Courriel marchelaroute@gmail.com
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•Production Tel 06 52 04 68 90 Site http://marchelaroute.free.fr
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•Courriel marchelaroute@gmail.com
Genre et création dans l’histoire : arts vivants, art de vivre. Appel à communications
12–14 décembre 2013
École des hautes études en sciences sociales, Paris, France
Comité d’organisation : Elizabeth Claire (crh-ehess-cnrs), Catherine Deutsch (Univ. Paris-Sorbonne), Raphaëlle Doyon (labex cap, cral-hicsa)
Appel à communications (prolongé)
Appel à communications — Call for Papers
Les propositions, d’environ 200 mots, doivent être envoyées au plus tard le 20 juillet 2013 à l’adresse électronique suivante : genre.artsvivants@gmail.com
Site internet : http://vivarts.hypotheses.org/
Merci d’indiquer le titre de votre communication ainsi que votre nom et éventuelle institution de rattachement. Les groupes de travail qui souhaiteraient proposer unpanel de plusieurs communications ajouteront un titre et un résumé du panel d’environ 250 mots. Les propositions et les communications se feront en anglais ou en français. Une bourse de voyage sera accordée à trois candidat-e-s doctorant-e-s ou post-doctorant-e-s qui nécessiteraient un soutien financier. Merci de nous l’indiquer dans votre dossier.
Argumentaire
Si depuis plusieurs décennies, en France, les différentes disciplines artistiques (littérature, histoire de l’art et cinéma, notamment) se sont considérablement ouvertes à l’histoire des femmes, aux théories féministes et aux études de genre, le dialogue avec l’histoire des arts vivants (théâtre, musique, danse) reste encore à établir. De ce fait, la périodisation, et les cadres géographiques et culturels de cet appel restent volontairement ouverts. Nous souhaitons appuyer des initiatives de recherches, impulser des propositions, en évitant de restreindre un champ de recherche amené à s’épanouir dans des directions que les communications viendront en partie circonscrire. Aussi, le périmètre des « arts vivants » est entendu au sens large : nous sollicitons des recherches sur l’histoire du théâtre, de la musique et de la danse, mais aussi sur le cirque, les cultures populaires, les performances rituelles, les décors, l’éclairage, les costumes, le maquillage, etc.
Étudier les actes de création au prisme du genre nous confronte à un certain nombre de paradoxes inhérents aux arts vivants et nous invite à répondre à une série de questions. Quel rôle joue le corps genré dans l’interprétation ? Comment traiter la complexité de la mémoire de l’événement et de sa création ? Dans quelle mesure les traces et les lacunes font-elles apparaître l’histoire genrée des arts vivants ? La difficulté de nommer au féminin certaines fonctions ne relève-t-elle pas d’une division sexuée du travail de création ? Enfin, comment la construction des identités de genre façonne, et est modelée en retour par le contenu des œuvres et les techniques d’interprétation ?
Nous proposons trois axes de réflexion qui répondent au caractère éphémère des arts vivants et à la complexité temporelle de leurs traces éparses et polymorphes. Le premier, « Gestes et interprétation », porte sur le moment de l’action et de son incarnation ; le second, « Fabrique de l’art et construction de soi », sur sa mise en discours et en normes ; le troisième, « Transmission et héritages », sur son inscription dans le temps.
Axes
1. Gestes et interprétation
Ce premier axe invite à une réflexion sur le geste (théâtral, musical, dansé) et son lien avec le corps genré. Nous interrogerons : (1) la notion d’interprétation, d’une tradition, d’un texte, d’une partition, d’une chorégraphie, et leur réception ; (2) les mécanismes qui ont abouti à la distinction et à la hiérarchisation entre interprètes et créateurs /créatrices ; (3) la marginalisation de certaines pratiques dites féminines, privées ou amateures notamment, et leur mise à l’écart des définitions traditionnelles du mot art.
2. Fabrique de l’art et construction de soi
Ce deuxième axe porte sur les représentations et la mise en discours et en normes des pratiques de création selon une logique genrée. Nous verrons la façon dont les créateurs et créatrices se sont positionné-e-s et construit-e-s avec, contre ou en dehors de ces discours. Nous sollicitons des études terminologiques et des analyses discursives qui permettent de discerner, pour chacun des arts, les représentations sociales collectives associées aux pratiques, et/ou aux stratégies de résistance aux contraintes et aux normes.
3. Transmission et héritages
Dans ce dernier axe, nous proposons d’examiner l’inscription mémorielle des créatrices/créateurs et de leurs pratiques, ainsi que les amnésies volontaires et les mécanismes de l’oubli. Nous questionnerons l’histoire des lacunes, des silences et des processus genrés d’invisibilisation dans l’historiographie. Il s’agira également d’explorer les liens entre des « pratiques artistiques » qui s’inscrivent dans un héritage culturel qu’elles répètent et inventent, l’histoire de la construction des savoirs, et la mise en forme des disciplines académiques, elles-mêmes traversées par des stéréotypes de genre.