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Souffler, pincer, frotter, frapper : Femmes et instruments de la Renaissance à nos jours. 11e Rencontres du CReIM, Jeudi 12 et vendredi 13 mars 2015

Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, 1 rue Vic­tor Cou­sin, Paris 5e

Jeudi 12 mars, 14h30-19h, salle J636, esca­lier G, 3e étage

Ven­dredi 13 mars, 15h-19h, salle J326, esca­lier G, 3e étage

Pro­gramme

Jeudi 12 mars 2015, 14h30-19h, salle J636 esca­lier G, 3e étage

Souf­fler, pin­cer, frot­ter, frap­per : Femmes et ins­tru­ments de la Renais­sance à nos jours

Pré­si­dente de séance : Théo­dora Psy­choyou (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne)

14h30 Cathe­rine Deutsch : Introduction

14h45 Entre­tien avec Kate­rina Foti­naki : « Son, souffle, rythme et verbe, visages modernes dans la chan­son poé­tique grecque »

15h15 Flo­rence Gétreau (IRe­Mus) : « Valeurs morales asso­ciées aux femmes ins­tru­men­tistes dans les repré­sen­ta­tions figu­rées : muses, saintes, vierges et épouses, cour­ti­sanes et pros­ti­tuées, virtuoses »

16h30 Pause

17h Imyra San­tana (Univ. Paris-Sorbonne) : « Le vio­lon et la harpe : les deux Éli­sa­beth de Haulteterre »

17h30 Arthur Lus­son (Univ. Fran­çois Rabe­lais de Tours) : « Les agré­ga­tions fémi­nines à l’Académie Phil­har­mo­nique de Bologne : dis­tinc­tion sans len­de­main ou authen­tique outil de pro­mo­tion professionnelle ? »

18h Entre­tien avec Sally Nyolo : « Iti­né­raires du mwet, de l’épopée guer­rière à la berceuse »

L’après-midi sera suivi d’un concert pro­grammé dans le cadre des Jour­nées des femmes de Sorbonne-Universités :

20h30 Sor­bonne, Amphi­théâtre Riche­lieu : concert du Fes­ti­val Pré­sences Fémi­nines de Claire Bodin. Duo des gui­ta­ristes May Cotell et Chloé Dematte, lau­réates (prix du jury et prix du public) du pre­mier concours Pré­sences Fémi­nines en 2013. Pro­gramme : http://www.culture.paris-sorbonne.fr/

 

Ven­dredi 13 mars 2015, 15h-19h, salle J326 esca­lier G, 3e étage

Caro­line Boissier-Butini et Hélène de Mont­ge­roult, deux pianistes-compositrices au tour­nant des XVIIIe et XIXe siècles

Demi-journée d’étude pro­gram­mée à la suite du Concert de midi donné dans le cadre du cycle « Musique : nom fémi­nin », autour des œuvres de Hélène de Mont­ge­roult et Caro­line Boissier-Butini. Edoardo Tor­bia­nelli, pia­no­forte. Ven­dredi 13 mars, 12h15, Sor­bonne, Amphi­théâtre Riche­lieu. Pro­gramme http://www.concertsdemidi.fr/

 

Pré­si­dente de séance : Raphaëlle Legrand (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne)

15h00 Raphaëlle Legrand : Introduction

15h15 Irène Min­der (Berne) : « Madame Bois­sier cherche un piano. L’épopée du Broad­wood et les pia­nistes fameux ren­con­trés en 1818 à Paris par la musi­cienne gene­voise Caro­line Boissier-Butini (1786–1836) »

16h15 Edoardo Tor­bia­nelli (Schola Can­to­rum de Bâle, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Remarques sur l’écriture pia­nis­tique de Caro­line Bois­sier– Butini »

16h45 Pause

17h Jeanne Rou­det (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Le pia­nisme d’Hélène de Montgeroult »

18h Raphaëlle Legrand et Ber­trand Porot : Pré­sen­ta­tion de la pre­mière publi­ca­tion du CReIM, Musi­ciennes en duo — Mères, filles, sœurs ou com­pagnes d’artistes (Presses Uni­ver­si­taires de Rennes, 2015). Cathe­rine Deutsch (Univ. Paris-Sorbonne), Raphaëlle Legrand (Univ. Paris-Sorbonne) dis­cu­tante : Pré­sen­ta­tion de la tra­duc­tion de Ouver­ture fémi­niste (Femi­nine Endings) de Susan McClary (trad. Cathe­rine Deutsch et Sté­phane Roth, Paris, La rue musi­cale, 2015)

 

Jour­nées d’études orga­ni­sées par : Cathe­rine Deutsch et Imyra San­tana (12 mars)

Flo­rence Lau­nay, Raphaëlle Legrand et Jeanne Rou­det (13 mars)

Avec la par­ti­ci­pa­tion de Clau­dia Dafne, Sevilla Joël Soi­chez et THéo­dore Lam­bert (pianoforte)

Avec le sou­tien du groupe Genre, Musique, Musi­ciennes (GeMM) de l’Institut de Recherche en Musi­co­lo­gie (IRe­Mus, UMR 8223)

Pro­gramme creim 12–13 mars 

Parution de Ouverture féministe de Susan McClary, conférence à la Philharmonie le 7 mars 2015

À l’occasion de la paru­tion d’Ouver­ture fémi­niste de Susan McClary (tra­duit de l’anglais par Cathe­rine Deutsch et Sté­phane Roth) aux Edi­tions de la Phil­har­mo­nie de Paris, la Phil­har­mo­nie de Paris pro­pose une après-midi de confé­rences et débat autour du concept de “genre” en musique.

En voici le pro­gramme détaillé :

Les pro­ces­sus de com­po­si­tions, les struc­tures sonores, le geste ins­tru­men­tal, l’analyse ou la théo­rie musi­cale peuvent-ils revê­tir une iden­tité sexuelle ? Le concept de « genre », si com­plexe à démê­ler dans l’actualité, constitue-t-elle un fac­teur cri­tique ou une caté­go­rie d’analyse en musique ? Musi­co­logues, socio­logues et poli­to­logues confrontent leur point de vue, entre his­toire pro­fonde et pro­blé­ma­tique de société.

14h00-14h45

CONFÉRENCE

Diva ou tuba !

par David Christoffel

14h45-15h30

CONFÉRENCE

L’Ouverture fémi­niste de Susan McClary, ou le genre comme caté­go­rie utile de l’analyse musicale

par Cathe­rine Deutsch

16h00-17h15

TABLE RONDE

Ani­mée par David Christoffel

Avec la par­ti­ci­pa­tion de :

Cathe­rine Deutsch

Hya­cinthe Ravet

Juliette Rennes

Festival Présence féminine du 14 au 18 mars 2015

Rendre visibles les créa­trices et leurs œuvres que l’on croyait man­quantes, est essen­tiel pour que les femmes, qui pensent sou­vent qu’elles n’ont occupé que peu ou pas de place dans l’histoire des Arts, puissent connaître celles qui les ont pré­cé­dées, qui peuvent être des pion­nières, des héroïnes, des modèles.

Pré­sences Fémi­nines, dans le domaine musi­cal, s’est donné cet objec­tif et, pour sa cin­quième édi­tion, s’intéressera par­ti­cu­liè­re­ment à celles qui ont été « là où on ne les atten­dait pas », jouant des ins­tru­ments qui leur étaient décon­seillés, voire inter­dits, ou écri­vant dans des formes et des genres pour les­quels on ne les ima­gi­nait pas.

Mal­gré les obs­tacles, les femmes ont su écrire magni­fi­que­ment pour le vio­lon­celle, ins­tru­ment dont la posi­tion était jugée incon­ve­nante, pour les ins­tru­ments à vents, qui ris­quaient de leur défor­mer les traits du visage ; com­posé des qua­tuors à cordes, des œuvres sym­pho­niques, des airs à boire aux joyeuses paroles…

Nous revien­drons sur les dif­fé­rences de trai­te­ment à l’égard des femmes et, tout en rap­pe­lant avec humour et légè­reté ces diverses contraintes, nous ren­drons hom­mage à celles, nom­breuses, qui ont osé trans­gres­ser les usages et l’ont fait avec beau­coup de talent.

Avec cette nou­velle édi­tion Pré­sences Fémi­nines dira et redira com­bien est néces­saire et vivi­fiante la recherche d’équilibre, et com­bien sont d’un autre âge les cli­vages qui per­durent entre les hommes et les femmes.

Livret fes­ti­val

Info : www.presencesfeminines.org

 

Viviane Waschbüsch

Viviane Waschbüsch

 

Viviane Waschbüsch est com­po­si­trice, vio­lo­niste et musi­co­logue. Elle a suivi des études de com­po­si­tion à la Musi­khoch­schule Karls­ruhe auprès de Wolf­gang Rihm (2008–2012) et obtient son pre­mier prix de com­po­si­tion avec féli­ci­ta­tions du jury. Elle enchaine ensuite un mas­ter franco-allemand de musi­co­lo­gie dans les uni­ver­si­tés de Paris-Sorbonne et de la Sarre (2010–2012) ; son sujet porte sur la mise en œuvre du « Théâtre de la cruauté » d’Antonin Artaud dans La conquête du Mexique de Wolf­gang Rihm. Char­gée de cours (2011) puis assis­tante (2012–2013) à l’institut de musi­co­lo­gie de l’Université de la Sarre, elle obtient en 2013 un contrat doc­to­ral à l’université Paris-Sorbonne. Elle pré­pare actuel­le­ment une thèse de doc­to­rat en cotu­telle sur la sim­pli­cité comme concept de créa­tion dans la musique contem­po­raine en Alle­magne sous la direc­tion de Marc Bat­tier à l’université Paris-Sorbonne et Mar­tin Sup­per à la Uni­ver­sität der Künste Berlin.

Contact : vwaschbuesch@gmail.com

www.vivianewaschbuesch.com

Articles

Les Lie­ders Chi­nois du com­po­si­teur Pavel Haas (2013, Article à paraître)

Approche et ana­lyse du lan­gage musi­cal de Michèle Reverdy (Article, 2014, Sorbonne)

The Stance of Ger­man New Sim­pli­city com­po­sers on Sound Art (Article, 2014, EMS)

De l’esquisse au théâtre musi­cal : genèse du livret et des déve­lop­pe­ments musi­caux dans La conquête du Mexique (2012, Article à paraître)

Com­mu­ni­ca­tions

Les Aspects du fan­tas­tique musi­cal en Alle­magne après 1980 : Dio­ny­sos de Wolf­gang Rihm et Schlach­thof V de Hans-Jürgen von Bose, Uni­ver­sité de Rouen (03/2015)

L’impact de Nietzsche dans la musique du XXème siècle, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (01/2015)

The stance of new sim­pli­city com­po­sers on so

 

und art, EMS, Uni­ver­sität der Künste, Ber­lin (06/2014)

La musique ins­tru­men­tale de la com­po­si­trice Michèle Reverdy, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (06/2014)

Par­ti­ci­pa­tion à la table ronde en hom­mage à Henri Dutilleux, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (05/2014)

Les lie­der chi­nois du com­po­si­teur Pavel Haas, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (04/2014)

Les qua­tuors de Her­mann Grab­ner à l’Université de Bochum (07/2013)

Richard Wag­ner en France, Uni­ver­sité Paris Sor­bonne (Jour­née d’étude PLM) (04/ 2013)

La vie et l’œuvre de W. Rihm au Saarlän­disches Staats­thea­ter (04/2012)

De l’esquisse au théâtre musi­cal : genèse du livret et des déve­lop­pe­ments musi­caux dans La conquête du Mexique, Uni­ver­sité de la Sarre (04/2012)

Les textes de Richard Wag­ner à la table ronde de l’Opéra Bas­tille (05/2011)

Orga­ni­sa­tion de conférences

Juin 2014

Michèle Reverdy:Je suis une com­po­si­trice, je suis une femme, Uni­ver­site Paris-Sorbonne (co-organisation avec Raphaëlle Legrand et Hya­cinthe Ravet), (06/ 2014)

Avril 2012

Rihm et Artaud, Confé­rence Franco-Allemande à l’Université de la Sarre (04/2012)

 

Genre et création dans l’histoire des arts vivants — 12–14 décembre 2013

site inter­net : http://vivarts.hypotheses.org/

Pro­gramme pdf

Comité scien­ti­fique : Ales­san­dro Arcan­geli (Uni­ver­sità di Verona, Ita­lie) • Este­ban Buch (CRAL, EHESS/CNRS, France) • Susan Man­ning (Nor­th­wes­tern Uni­ver­sity, USA) • Hélène Mar­quié (Uni­ver­sité Paris 8, France) • Roxane Mar­tin (Uni­ver­sité de Nice – Sophia Anti­po­lis, France) • Feli­cia McCar­ren (Tulane Uni­ver­sity, USA) • Raphaëlle Legrand (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, France) • Ste­fano Loren­zetti (Conser­va­to­rio di Vicenza, Ita­lie) • Anne­lis Kuhl­mann (Aarhus Uni­ver­si­tet, Dane­mark) • Henry Phil­lips (Univ. of Man­ches­ter, UK)

INSCRIPTIONS / REGISTRATION :  genre.vivarts@gmail.com

Tra­duc­tion simul­ta­née français-anglais

PROGRAMME

12 décembre 2013 - Reid Hall, Colum­bia Univ. in Paris

Geste et inter­pré­ta­tion / Ges­ture and Interpretation

9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants

9h30-10h00 – Introduction

Eli­za­beth Claire, Cathe­rine Deutsch, Raphaëlle Doyon

10h-11h30 – Le genre du geste / The Gen­der of Gesture

Pré­sident de séance : Henry Phil­lips (Univ. of Man­ches­ter, UK)

1/ Samuel Breene (Rhode Island Col­lege, USA) – Ama­zons and Men of Fee­ling: Gen­der Trans­gres­sions in Eighteenth-Century Ins­tru­men­tal Practice

2/ Tomoko Takase (Univ. Meiji, Tokyo, Japon) – La Rose de Ver­sailles, et la fonc­tion du rôle de « tra­vesti » dans le théâtre popu­laire contem­po­rainTaka­ra­zuka au Japon

3/ Rachana Vaj­j­hala (Univ. of Cali­fo­nia, Ber­ke­ley, USA) – Flex, Flex, Flex!  Construc­tions of French Mas­cu­li­nity in Jeux [1913]

11h30-12h00 – Pause café

12h-13h – Le genre et le règne ani­mal / Gen­der and the Ani­mal Kingdom

Pré­si­dente de séance : Anne Simon (CRAL-EHESS-CNRS, France)

1/ Char­lotte Fou­cher Zar­ma­nian (Univ. Fran­çois Rabe­lais, Tours, France) – Quand les femmes entrent en piste ! Domp­tage et éman­ci­pa­tion fémi­nine au pas­sage du xixe au xxe siècle

2/ Julien Aubert (Univ. de Tou­louse 2 – Le Mirail, France) – Le corps du torero : une affir­ma­tion com­plexe d’un corps genré

13h-14h30 – Pause déjeu­ner 

14h30-16h – Normes expres­sives du genre / Gen­der and norms of expression

Pré­sident de séance : Este­ban Buch (CRAL-EHESS-CNRS, France)

Construc­tions of Femi­ni­nity in Late-19th/Early-20th-Century French and Bel­gian Music:

1/ Melissa L. Khong (City Univ. of New York, USA) - Lekeu’s Ophe­lia : Construc­tion the Femi­nine Ideal

2/ Mary Hub­bell (City Univ. of New York, USA) – Rey­naldo Hahn and the Construc­tion of Female Per­for­mance Practice

3/ Syl­via Kahan (City Univ. of New York, USA) – « La musique faite femme » : Pou­lenc, Vil­mo­rin, Poli­gnac, and the Gen­de­red Mélo­die

16h-16h30 – Pause café

16h30-18h00 – Inter­pré­ta­tions et regards / Inter­pre­ta­tion and Perspectives

Pré­si­dentes de séance : Eli­za­beth Claire, Cathe­rine Deutsch, Raphaëlle Doyon

1/ Mar­cia J. Citron (Rice Univ., Hous­ton, USA) – The Female Dan­cing Body in Opera-Film: Powell & Pressburger’s The Tales of Hoffmann

2/ Chris­tine Jean­ne­ret (Univ. de Genève, Suisse) – Femmes pri­vées, femmes publiques : Chan­teuses et comé­diennes en Ita­lie au xviie siècle

3/ Juan Val­le­jos (Coni­cet, Argen­tine) – Les dan­seuses des pas­sions de Jean-Georges Noverre

13 décembre 2013 - Reid Hall, Colum­bia Univ. in Paris

Fabrique de l’art et construc­tion de soi / Making Art and Construc­ting the Self

9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants

9h30h-10h30 – Ses­sion plé­nière : Shan­non Jack­son (UC Ber­ke­ley, USA)

Varie­ties of Gen­de­red Performance

10h30-11h30 – Fémi­nisme I / Femi­nism I

Pré­si­dente de séance : Hélène Mar­quié (Univ. Paris 8, France)

1/ Pierre Philippe-Meden (Univ. Paris 8 – MSH Paris Nord, France) – La danse natu­relle des ath­lé­tesses de La Pales­tra héber­tiste à Deau­ville (1919–1939)

2/ Damien Delille (INHA, Univ. Paris 1, France) – Danses andro­gynes : les uto­pies du genre de Valen­tine de Saint-Point, Ric­ciotto Canudo et Vivian Pos­tel du Mas

11h30-12h00 – Pause café

12h-13h00 – Fémi­nisme II / Femi­nism II

Pré­si­dente de séance : Yvonne Hardt (Köln Univ., Allemagne)

1/ Anne Searcy (Har­vard Univ., USA) – « She Dan­ced Like an Angel Because She was One » : Galina Ula­nova Shapes a New Role for the Soviet Bal­le­rina, 1944–1959

2/ Sabine Feisst (Ari­zona State Univ., USA) – Nego­tia­ting Nature and Music Through Tech­no­logy : Eco­lo­gi­cal Reflec­tions in the Works of Maggi Payne and Lau­rie Spiegel

13h00-14h30 – Pause déjeu­ner 

14h30-15h30 – Édu­ca­tion, corps & pra­tiques de soi / Edu­ca­tion, the self and the body in practice

Pré­sident de séance : Rafael Man­dressi (CNRS, Centre Alexandre-Koyré, France)

1/ Rebecca Dowd Geoffroy-Schwinden (Duke Univ., USA) – L’école des jeunes filles de Madame Cam­pan : musique, per­for­mance et genre au len­de­main de la Révo­lu­tion française

2/ Elena Laz­za­rini (Univ. di Pisa, Ita­lie) – Le corps fémi­nin à la Renais­sance : construc­tion de l’art et construc­tion d’une iden­tité 

15h30-16h00 – Pause café

16h00-17h30 – Créer, Inter­pré­ter… / Crea­ting, Interpreting…

Pré­sident de séance : Fabien Guilloux (Centre d’Études Supé­rieures de la Renais­sance de Tours, France)

1/ Elo­die Oriol (Aix-Marseille Univ., France / Uni­ver­sité de Rome I La Sapienza, Ita­lie) - Orga­ni­sa­tions et repré­sen­ta­tions gen­rées dans les métiers de la musique : le cas de Rome au xviiie siècle

2/ Sarah Cais­sie Pro­vost (Univ. of North Flo­rida, USA) – Inno­va­tion and Emu­la­tion in Recep­tion His­tory of Early Jazz Women

3/ Anne­lis Kuhl­mann (Aarhus Univ., Dane­mark) – Traces in the Snow in Words : Writ­ten Artis­tic Auto­bio­gra­phy as an Actress’ Trans­mis­sion of her Living Archive

17h30-17h45 – Pause café

17h45-19h00 – …Diri­ger (Table ronde) / …Direc­ting (Round Table)

Anne-Françoise Ben­ha­mou (École Nor­male Supé­rieure, France), Roberta Pie­ran­gela Gan­dolfi (Univ. degli Studi di Parma, Ita­lie), Feli­cia McCar­ren (Tulane Univ., USA), Hya­cinthe Ravet (Univ. Paris-Sorbonne, FR)

14 décembre 2013 - INHA, Audi­to­rium

Trans­mis­sion et héri­tage / Trans­mis­sion and heritage

9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants

9h30-10h30 – Ses­sion plé­nière : Suzanne Cusick (New York Univ., USA)

Gen­der, Per­for­ma­ti­vity and Musi­cal Bodies

10h30-11h30 – Extase et magie / Ecs­tasy and Magic

Pré­sident de séance : Ales­san­dro Arcan­geli (Univ. degli Studi di Verona, Italie)

1/ Kathryn Dicka­son (Stan­ford Univ., USA) – Part­ne­ring Divi­nity : Ecs­ta­tic Dance and the Gen­de­red Turn of Medie­val Mysticism

2/ Vir­gi­nia Pres­ton (Stan­ford Univ./McGill Univ., Mont­réal, Canada) – Baroque Gen­der, Magic, and Trans­for­ma­tion: Exa­mi­ning Records of Early Ballet

11h30-12h00 – Pause café

12h-13h00 – Mys­ti­cism et dévo­tion / Mys­ti­cism and Devotion

Pré­si­dente de séance : Xenia von Tip­pels­kirch (Humboldt-Univ., Ber­lin, Allemagne)

1/ Henry Phil­lips (Univ. of Man­ches­ter, GB) – La prise de voile d’Yvonne Hau­tin, actrice de la Comédie-Française

2/ Mara Ner­bano (Acca­de­mia di Belle Arti di Car­rara, Ita­lia) – Les femmes mys­tiques et le théâtre reli­gieux médiéval

13h00-14h30 – Pause déjeu­ner

14h30-15h30 – Écri­ture de soi / Wri­ting the self

Pré­si­dente de séance : Michèle Le Doeuff (CRAL-EHESS-CNRS, France)

1/ David Ken­ner­ley (Oxford Univ., GB) –  « Who would be a Sin­ger! » : Gen­der and artis­tic iden­tity in the diary of a female pro­fes­sio­nal sin­ger in early Vic­to­rian society

2/ Van­nina Oli­vesi (CRAL-EHESS-CNRS, France) – La créa­tion cho­ré­gra­phique dans les ‘Sou­ve­nirs’ de Marie Taglioni : la voie du « je »

15h30-17h00 – His­to­rio­gra­phie de la créa­tion / His­to­rio­gra­phy of Crea­tive Practice

Pré­si­dente de séance : Raphaëlle Legrand (Univ. Paris-Sorbonne, France)

1/ Ber­trand Porot  (Univ. Reims Cham­pagne –Ardenne, France) - La vision his­to­rio­gra­phique des chan­teuses du XVIIIe siècle à tra­vers le cas de Rosa­lie Levasseur

2/ Flora Mele (Univ. Paris-Sorbonne, France) – Le théâtre de la Foire et les manus­crits oubliés de Madame Favart

3/ Hélène Mar­quié (Univ. Paris 8, France) – Idéo­lo­gies et enjeux de l’historiographie en danse au tour­nant de la Belle époque

17h00-17h30 – Pause café

17h30-18h30 – Ses­sion plé­nière : Lynn Gara­fola (Colum­bia Univ.)

Dis­courses of Memory: The Mar­gi­na­li­za­tion of Bro­ni­slava Nijinska

18h30-19h00 – Dis­cus­sion & débat de clô­ture / Final Debate & Reflections

Pré­si­dente de séance : Feli­cia McCar­ren (Tulane Univ., USA)

La Culture, une arme contre le sexisme ?

Les Assises de l’Institut Émi­lie du Châ­te­let 2013

Le Jeudi 24 octobre et Lundi 28 octobre 2013

Uni­ver­sité Paris Dide­rot — Paris 7 — Amphi­théâtre Buffon
15 rue Hélène Brion 75013 Paris
Ins­crip­tion obli­ga­toire : www.mnhn.fr/iec
La jour­née de jeudi a pour thème : “Par­cours, obs­tacles et inno­va­tions” avec notam­ment la par­ti­ci­pa­tion de Raphaëlle Legrand et Claire Bodin.
Celle de Lundi 28 octobre aura pour inti­tulé “Péren­ni­ser la culture de l’égalité”
Pour consul­ter le pro­gramme dans son inté­gra­lité cli­quer ici

 

En v’là une drôle d’affaire, 2e épisode : Nathalie Joly chante Yvette Guilbert

Du 25 sep­tembre au 3 novembre 2013

Au Théâtre du Lucer­naire à Paris 6ème

53 rue Notre Dame des champs
PARIS 6ème — métro Vavin

Réser­va­tions : 01 45 44 57 34 http://www.lucernaire.fr
Du mardi au samedi à 21h30 (relâches 17–18 et 22–23 octobre) & les dimanches à 17h00
durée : 1h15   -  Site  http://marchelaroute.free.fr
VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=NGjcr3O7omc
 Programme

« Sans les artistes, la nation se meurt. » Y. G.

Le suc­cès du spec­tacle Je ne sais quoi a sus­cité une suite qui s’intéresse à la seconde par­tie de la car­rière de la chan­teuse Yvette Guil­bert. L’artiste réso­lu­ment « hors des codes », porte une parole fémi­niste avant l’heure dans son parlé-chanté qui influen­cera le caba­ret alle­mand d’avant-guerre.
 Dans cette période de matu­rité de son art et de sa vie, elle puise dans le réper­toire de la tra­di­tion popu­laire, explo­rant avec pas­sion le passé médié­val des mythes, des contes, des com­plaintes et des poèmes. Jusque dans les choix auda­cieux qu’elle n’a ces­sés de faire, elle com­mu­nique le sens du cou­rage d’être libre. Natha­lie Joly pro­pose ce second volet qui s’intéresse à la période de matu­rité de l’art et de la vie de la chan­teuse. Yvette Guil­bert puise dans le réper­toire de la tra­di­tion popu­laire, explo­rant avec pas­sion le passé médié­val des mythes, des contes, des com­plaintes et des poèmes. Jusque dans les choix auda­cieux qu’elle n’a ces­sés de faire, elle com­mu­nique le désir d’être libre.

 

Le Monde -­‐-­‐ Une heure et quart de plaisir…Nathalie Joly encercle le mys­tère Guil­bert avec une sobriété libé­ra­trice, dresse un por­trait de cette femme camé­léon, et accom­pagne ainsi la réflexion freu­dienne sur l’essence de l’art. Véro­nique Mor­taigne Libé­ra­tion Un tour de chant autant qu’une pièce de théâtre…ombres chi­noises, kabuki, lan­gage secret de l’éventail Coréen. Les dédou­ble­ments de per­son­na­lité de Guil­bert, qui fas­ci­nèrent Freud, prennent un relief sai­sis­sant. La « Mor­phi­née » garde un pou­voir de fas­ci­na­tion intact et brille comme un dia­mant noir. François-­‐-­‐Xavier Gomez
Le Figaro.fr -­‐ Ce spec­tacle est un moment de bon­heur.… Armelle Héliot
Pari­scope – Une scé­no­gra­phie superbe évo­quant les japo­nai­se­ries de l’époque. Natha­lie Joly incarne les nom­breuses nuances de cette artiste hors norme. Magni­fique spec­tacle ! M.C.Nivières
Le canard enchainé – Un délice pour l’oreille et l’intelligence. Albert Algoud
Télé­rama TT – Le des­tin de la reine du caf’ conc’, pion­nière du fémi­nisme. Par un jeu très sub­til, Natha­lie Joly révèle ce qu’Yvette Guil­bert apporte à l’interprétation et à l’écriture de textes qui croquent des per­son­nages pit­to­resques. Syl­viane Ber­nard Gresh
Poli­tis – Natha­lie Joly a com­posé un moment éton­nant… La mise en scène de Jacques Ver­zier et la pres­ta­tion allègre du pia­niste Jean Pierre Ges­bert ampli­fient l’épaisseur théâ­trale de ce voyage dans le temps, où l’interprète déploie une puis­sante voix de velours et un talent intense de comé­dienne. Gilles Cos­taz
Jour­nal Du Dimanche Natha­lie Joly res­sus­cite Yvette Guil­bert. Ce nou­vel opus tout aussi far­ceur que le pré­cé­dent …à savou­rer sans modé­ra­tion. Alexis Cam­pion
France Musique -­‐ Venez quand vous vou­lez Un spec­tacle génial , Allez-­‐y, courrez-­‐y ! Denisa Ker­schova
Europe 1 -­‐ Une voix de velours, le charme de la Pari­sienne, Natha­lie Joly excelle dans le parlé chanté sorte de rap avant l’heure. Diane She­nouda
The Herald -­‐ The lumi­nous pré­sence of Natha­lie Joly for her explo­ra­tion of the talent of Caba­ret sin­ger Yvette Guil­bert. Joly revives many lost songs of this pro­to­fe­mi­nist whose jour­ney from the Mou­lin Rouge to Man­hat­tan. Keith Bruce

Artiste inter­na­tio­nale, Natha­lie Joly est pas­sion­née par toutes les formes par­lées – chan­tées, à l’origine de tous ses  spectacles.

  • Avec la com­pa­gnie Marche la route, Natha­lie Joly a réa­lisé Je sais que tu es dans la salle sur Yvonne Prin­temps et Sacha Gui­try, Caba­ret ambu­lant (1 CD) sur le Théâtre forain, J’attends un navire — Caba­ret de l’exil sur Kurt Weill, Cafés Can­tantes chan­sons de super­sti­tion (1 CD), Paris Buka­rest sur Maria Tanase (1 CD c /o rue Sten­dhal), Je ne sais quoi sur Yvette Guil­bert et Freud (1 CD livre c/o Seven doc). Comédienne–chanteuse, elle obtient un 1er prix de chant à l’unanimité au CNR de Bou­logne Billan­court, un 1er prix de musique de chambre et le D.E. de tech­nique vocale, puis tra­vaille sous la direc­tion de Phi­lippe Adrien (Rêves de Kafka et Ké voï), Thierry Roi­sin (Les Pierres), Michel Ros­tain (Jumelles), Diego Mas­son (Chan­sons de Bili­tis), Alain Fran­çon, et l’Opéra de Lyon (La vie Pari­sienne), Mau­rice Duro­zier, Lisa Wurm­ser, Oli­vier Bene­zech, Simon Abka­rian et des com­po­si­teurs comme Mau­rice Ohana, le GRAME, James Girou­don et Pierre Alain Jaf­fre­nou, David Jisse, Chris­tian Sebille, Phi­lippe Legoff. Elle enseigne en France (ENSAC de Cha­lon en Cham­pagne) et à l’étranger, notam­ment au Maroc, en Alle­magne, au Bré­sil et à Kaboul en Afgha­nis­tan, où elle a réa­lisé le film docu­men­taire Tasha­kor.

En vérité je vous le dis, il ne faut jamais se décou­ra­ger ! – Yvette Guilbert

  • Yvette Guil­bert (1865 –1944) : Cou­sette, ven­deuse et man­ne­quin à seize ans, elle débute au théâtre en 1885, puis se tourne vers la chan­son mais le suc­cès n’est pas au rendez-vous : Tu n’as pas d’expression, tu ne fais pas les bons gestes ! lui dit le direc­teur des Nou­veau­tés. Sa car­rière débute réel­le­ment au Mou­lin rouge en 1893 puis en Europe et aux Etats-Unis. Toulouse-Lautrec immor­ta­lise son per­son­nage de “diseuse de fin de siècle”. En 1897, elle épouse Max Schil­ler, un bio­lo­giste Vien­nois. Gra­ve­ment malade à par­tir de 1900, elle inter­rompt sa car­rière pen­dant 11 ans et ouvre une école des arts du spec­tacle vers 1913. Elle reprends sa seconde car­rière vers 1913, publie sa bio­gra­phie « La chan­son de ma vie », tourne au cinéma avec Tour­neur, L’herbier… Réfu­giée à Aix-en-Provence pour se cacher de la Ges­tapo avec son mari Max Schil­ler, juif Vien­nois, Yvette Guil­bert décède à l’hôtel Nègre Coste, le 4 février 1944. La même année, les femmes obtiennent leurs droits poli­tiques. Le pre­mier vote des femmes exis­tera un an plus tard.
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Pro­duc­tion Tel  06 52 04 68 90  Site  http://marchelaroute.free.fr
Cour­riel  marchelaroute@gmail.com

Genre et création dans l’histoire : arts vivants, art de vivre. Appel à communications

12–14 décembre 2013

École des hautes études en sciences sociales, Paris, France

Comité d’organisation : Eli­za­beth Claire (crh-ehess-cnrs), Cathe­rine Deutsch (Univ. Paris-Sorbonne), Raphaëlle Doyon (labex cap, cral-hicsa)

Appel à com­mu­ni­ca­tions (prolongé)

Appel à com­mu­ni­ca­tionsCall for Papers

Les pro­po­si­tions, d’environ 200 mots, doivent être envoyées au plus tard le 20 juillet 2013 à l’adresse élec­tro­nique sui­vante : genre.artsvivants@gmail.com

Site inter­net : http://vivarts.hypotheses.org/

Merci d’indiquer le titre de votre com­mu­ni­ca­tion ainsi que votre nom et éven­tuelle ins­ti­tu­tion de rat­ta­che­ment. Les groupes de tra­vail qui sou­hai­te­raient pro­po­ser unpa­nel de plu­sieurs com­mu­ni­ca­tions ajou­te­ront un titre et un résumé du panel d’environ 250 mots. Les pro­po­si­tions et les com­mu­ni­ca­tions se feront en anglais ou en fran­çais. Une bourse de voyage sera accor­dée à trois candidat-e-s doctorant-e-s ou post-doctorant-e-s qui néces­si­te­raient un sou­tien finan­cier. Merci de nous l’indiquer dans votre dossier.

Argu­men­taire

Si depuis plu­sieurs décen­nies, en France, les dif­fé­rentes dis­ci­plines artis­tiques (lit­té­ra­ture, his­toire de l’art et cinéma, notam­ment) se sont consi­dé­ra­ble­ment ouvertes à l’histoire des femmes, aux théo­ries fémi­nistes et aux études de genre, le dia­logue avec l’histoire des arts vivants (théâtre, musique, danse) reste encore à éta­blir. De ce fait, la pério­di­sa­tion, et les cadres géo­gra­phiques et cultu­rels de cet appel res­tent volon­tai­re­ment ouverts. Nous sou­hai­tons appuyer des ini­tia­tives de recherches, impul­ser des pro­po­si­tions, en évi­tant de res­treindre un champ de recherche amené à s’épanouir dans des direc­tions que les com­mu­ni­ca­tions vien­dront en par­tie cir­cons­crire. Aussi, le péri­mètre des « arts vivants » est entendu au sens large : nous sol­li­ci­tons des recherches sur l’histoire du théâtre, de la musique et de la danse, mais aussi sur le cirque, les cultures popu­laires, les per­for­mances rituelles,  les décors, l’éclairage, les cos­tumes, le maquillage, etc.

Étu­dier les actes de créa­tion au prisme du genre nous confronte à un cer­tain nombre de para­doxes inhé­rents aux arts vivants et nous invite à répondre à une série de ques­tions. Quel rôle joue le corps genré dans l’interprétation ? Com­ment trai­ter la com­plexité de la mémoire de l’événement et de sa créa­tion ? Dans quelle mesure les traces et les lacunes font-elles appa­raître l’histoire gen­rée des arts vivants ? La dif­fi­culté de nom­mer au fémi­nin cer­taines fonc­tions ne relève-t-elle pas d’une divi­sion sexuée du tra­vail de créa­tion ? Enfin, com­ment la construc­tion des iden­ti­tés de genre façonne, et est mode­lée en retour par le contenu des œuvres et les tech­niques d’interprétation ?

Nous pro­po­sons trois axes de réflexion qui répondent au carac­tère éphé­mère des arts vivants et à la com­plexité tem­po­relle de leurs traces éparses et poly­morphes. Le pre­mier, « Gestes et inter­pré­ta­tion », porte sur le moment de l’action et de son incar­na­tion ; le second, « Fabrique de l’art et construc­tion de soi », sur sa mise en dis­cours et en normes ; le troi­sième, « Trans­mis­sion et héri­tages », sur son ins­crip­tion dans le temps.

Axes

1. Gestes et interprétation

Ce pre­mier axe invite à une réflexion sur le geste (théâ­tral, musi­cal, dansé) et son lien avec le corps genré. Nous inter­ro­ge­rons : (1) la notion d’interprétation, d’une tra­di­tion, d’un texte, d’une par­ti­tion, d’une cho­ré­gra­phie, et leur récep­tion ; (2) les méca­nismes qui ont abouti à la dis­tinc­tion et à la hié­rar­chi­sa­tion entre inter­prètes et créa­teurs /créatrices ; (3) la mar­gi­na­li­sa­tion de cer­taines pra­tiques dites fémi­nines, pri­vées ou ama­teures notam­ment, et leur mise à l’écart des défi­ni­tions tra­di­tion­nelles du mot art.

2. Fabrique de l’art et construc­tion de soi

Ce deuxième axe porte sur les repré­sen­ta­tions et la mise en dis­cours et en normes des pra­tiques de créa­tion selon une logique gen­rée. Nous ver­rons la façon dont les créa­teurs et créa­trices se sont positionné-e-s et construit-e-s avec, contre ou en dehors de ces dis­cours. Nous sol­li­ci­tons des études ter­mi­no­lo­giques et des ana­lyses dis­cur­sives qui per­mettent de dis­cer­ner, pour cha­cun des arts, les repré­sen­ta­tions sociales col­lec­tives asso­ciées aux pra­tiques, et/ou aux stra­té­gies de résis­tance aux contraintes et aux normes.

3. Trans­mis­sion et héritages

Dans ce der­nier axe, nous pro­po­sons d’examiner l’inscription mémo­rielle des créatrices/créateurs et de leurs pra­tiques, ainsi que les amné­sies volon­taires et les méca­nismes de l’oubli. Nous ques­tion­ne­rons l’histoire des lacunes, des silences et des pro­ces­sus gen­rés d’invisibilisation dans l’historiographie. Il s’agira éga­le­ment d’explorer les liens entre des « pra­tiques artis­tiques » qui s’inscrivent dans un héri­tage cultu­rel qu’elles répètent et inventent, l’histoire de la construc­tion des savoirs, et la mise en forme des dis­ci­plines aca­dé­miques, elles-mêmes tra­ver­sées par des sté­réo­types de genre.