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Festival Présences Féminines, Toulon & agglomération — Septième édition, du 24 mars au 1er avril 2017
Chamber Music (commande du festival, création mondiale) de Camille Pépin
Vendredi 24 mars, 20h
Théâtre Liberté, salle Fanny Ardant, Toulon
Orfeo de Silvia Colasanti
Samedi 25 mars, 20h30
Théâtre Liberté, salle Albert Camus, Toulon
Hommage à Rita Strohl
Mardi 28 mars, 20h30
Opéra, Foyer Campra, Toulon
Duo violon et piano (œuvres d’Hélène Fleury-Roy, Lili Boulanger, Camille Pépin et Marguerite Canal)
Mercredi 29 mars, 20h30
Espace des Arts, Le Pradet
Récital de clavecin (œuvres d’Élisabeth Jacquet de le Guerre, Elizabeth Turner, Anna Bon, Marianna Martinez et Graciane Finzi)
Vendredi 31 mars, 20h30
Musée national de la Marine, Toulon
Récital de piano (œuvres d’Elfrida Andrée, Clara Schumann, Mel Bonis et Chaya Czernowin))
Samedi 1er avril, 20h30
Théâtre Marc Baron, St-Mandrier-sur-Mer
avec Camille Pépin (compositrice), Fiona McGown (soprano), Léo Margue (chef d’orchestre), l’Ensemble Polygones, le Paris Mozart Orchestra, Natalie Dessay (récitante), Claire Gibault (direction musicale), Axel Arno (réalisateur), Amanda Favier (violon), Cécile Grenier (alto), Guillaume Martigné (violoncelle, Lorène de Ratuld (piano), Raphaëlle Moreau (violon), Célia Oneto Bensaïd (piano), Justin Taylor (clavecin), Marie Vermeulin (piano) et Claire Bodin (direction du festival et modération)
Ainsi que les Actions scolaires, les Rencontres et Master Class et les Promenades guidées
Renseignements:
presencesfeminines.contact@gmail.com
06 13 06 06 81
www.presencesfeminines.com
La musique a-t-elle un genre ? Discours sur la musique de l’Antiquité au XXIe siècle
Colloque international
Université Jean Monnet de Saint-Etienne
21 et 22 octobre 2016
Ce colloque est organisé par l’IHRIM de Saint-Etienne, en partenariat avec le CReIM, le département de Musicologie de Paris-Sorbonne, l’IReMus, l’IRHis (Université Lille 3), l’Institut Universitaire de France, le CERHIO (Université du Maine) et le Palazetto Bru Zane — Centre de musique romantique française
Vendredi 21 octobre
Kiosque de la Bibliothèque Universitaire
9h00 Accueil
9h30 Séance 1 : Les compositrices, définition/réception
Eliane Viennot, présidente
Florence Launay : « Femmes compositeurs », « compositeurs femmes », « compositeurs féminins » : les compositrices de musique vues par la presse francophone du XIXe siècle »
Cécile Prévost-Thomas : « Composer, chanter et dialoguer au « féminin » ? Regards sur la jeune création musicale francophone »
Viviane Waschbüsch : « Le discours journalistique sur les compositrices et interprètes de musique contemporaine »
Stéphan Etcharry : « Germaine Tailleferre, compositrice : un talent ‘évidemment essentiellement féminin’ »
14h00 Séance 2 : Genre et théorie
Christine Planté, présidente
Konstantinos Melidis : « Aristide Quintilien, De Musica : catégories genrées dans la théorie musicale grecque »
Alexandre Cerveux : « Qol isha : relation du féminin à la musique dans la littérature juive médiévale méditerranéenne. »
Théodora Psychoyou : « La distinction féminin/masculin dans la théorie musicale en France au XVIIe siècle : héritages, transformations, topiques »
15h30 Pause
Raphaëlle Legrand : « Sexage des éléments musicaux et théorie genrée : le cas de Jean-Philippe Rameau »
Alban Ramaut : « Pour une lecture des écrits de Richard Wagner : ‘La musique est femme’ »
20h Récital de piano à la Maison de l’Université
Marie Vermeulin, piano
Claire Bodin, commentaires
Festival Présence féminines
Samedi 22 octobre
Kiosque de la Bibliothèque Universitaire
9h30 Séance 3 : Interpréter la musique : Chanteuses et instrumentistes
Catherine Deutsch, présidente
Liliana Rolfsen Petrilli Segnini : « Migrations internationales et travail des musiciens et musiciennes : quels enjeux ? »
Frédérick Sendra : « Le piano, un instrument sexué ? Notions de féminité et de masculinité dans le jeu pianistique entre 1856 et 1913 »
Alexandre Robert : « Trouble dans la critique musicale : les réceptions de la cantate Faust et Hélène de Lili Boulanger en 1913 »
Imyra Santana : « Les femmes et les instruments à vent au XVIIIe siècle : discours versus pratique »
11h30 Moment musical illustré à la Maison de l’Université
Florence Badol : présentation du DVD consacré à Hélène de Montgeroult
Groupe Musical Hermès
Valérie Perrotin, flûte — Lyuba Zhzcheva, piano
14h Séance 4 : La place des musiciennes
Étienne Jardin, président
Catherine Cessac : « Elisabeth Jacquet de la Guerre : femme compositeur ou compositrice ? »
Bertrand Porot : « Actrices et danseuses de l’Opéra-Comique au XVIIIe siècle : les silences de la musicologie »
15h Pause
Sarah Nancy : « Les qualités de la ‘voix féminine’. Confortable clichés, privilèges aliénants, ou accessoires d’une émancipation ? »
Caroline Ledru : « Quelle place pour les compositrices dans les conservatoires ? Le matériel pédagogique et son impact à la lumière du genre »
Mélanie Traversier : conclusions
Contacts :
alban.ramaut@univ-st-etienne.fr
marie.therese.baud@univ-st-etienne.fr
Nouvelle publication consacrée à l’histoire des musiciennes
Ouvrage dirigé par Catherine Deutsch et Caroline Giron-Panel
Symétrie, Lyon, juillet 2016, 208 p., 32 €
Le fait d’être une femme a-t-il eu, historiquement, une incidence sur les pratiques des musiciennes ? S’il est aujourd’hui avéré que le genre du musicien n’influe pas directement sur le son produit – à l’exception évidente de la voix –, les interdits sociaux ou culturels qui pesaient et pèsent encore sur les pratiques musicales féminines ont nécessairement eu des conséquences sur ces dernières, qu’il s’agisse du choix de l’instrument, de la position de l’instrumentiste ou de l’accès même des femmes à l’ap– prentissage de la musique.
Les différentes contributions envisagent ces questions en examinant un large spectre de pratiques musicales, allant de la composition à l’interprétation instrumentale et vocale, en passant par le professorat et le mécénat, les activités rémunérées ou non, les performances privées, publiques ou semi-publiques. Différents espaces sont ainsi pris en considération : le foyer, la cour, le couvent, l’académie, la ville, le conservatoire, la scène, autant de lieux qui, de la Renaissance à la fin du xixe siècle, ont joué un rôle ambivalent pour les pratiques musicales des femmes en Europe occidentale.
À travers ces études de cas, on mesure les mutations et les constantes des attendus de la féminité, ainsi que la redéfnition permanente des contours du licite et de l’illicite, de la décence et de l’inconvenance, en fonction des époques et des contextes sociaux et culturels. À la croisée de l’histoire culturelle de la musique, de l’histoire des femmes et de l’histoire du genre, cet ouvrage place les femmes au centre de l’histoire de la musique tout en mettant en lumière le rôle des pratiques musicales dans la constitution des normes de genre et leurs perpétuelles transformations.
Table des matières :
Introduction
Catherine Deutsch et Caroline Giron-Panel
Partie 1 : Éducation musicale et discours normatifs
Catherine Deutsch
Musique, institutio féminine et normes de genre dans l’Italie de la première modernité
Martine Sonnet
Quelques échos des pratiques musicales dans l’éducation des lles au xviiie siècle
Estelle Freyermuth
Du salon au conservatoire : l’éducation musicale des lles au xixe siècle à Strasbourg
Carla Conti
De l’hortus clausus à la chambre de musique : l’enseignement de la musique à Naples dans la première moitié du xixe siècle
Partie 2 : Espaces de représentations et d’autoreprésentations
Massimo Privitera
Images de musique, images de femmes
Catherine Cessac
Élisabeth Jacquet de La Guerre, « première musicienne du monde » ?
Fabien Guilloux
Le chant, la règle et la clôture : dé nir l’ethos du chant monastique à l’époque moderne
Inga Mai Groote
« Le dame accademiche » : présence musicale au féminin dans les académies italiennes
Cécile Queffélec
Les chanteuses au Concert spirituel : parcours et répertoire
Colloque Éliane Radigue, 23 et 24 mai 2016
Centre Clignancourt
2, rue Francis de Croisset
75018 Paris
Salle 120
Responsables: Marc Battier, Raphaëlle Legrand, Viviane Waschbüsch
Colloque co-organisé par le CReIM, le GeMM (Genre, Musique et Musiciennes), l’IEC (Institut Emilie du Châtelet), l’IReMus (Institut de Recherche en Musicologie) et l’Ecole doctorale Concepts et Langages (ED V)
Lundi 23 mai 2016
09.30 : Accueil des participants
10 :00 : Introduction (Marc Battier, Raphaëlle Legrand)
10.30–11.15 : OCCAM OCEAN HEXA II – A Collaborative Composition
Pr. Cat Hope (Edith Cowan University) and Carol Robinson (Composer and musician)
11.15–12.00 : Éliane Radigue’s scoreless works : ideas of ownership, composer-centredness and collaboration in the Occam Ocean series
Luke Nickel (Bath Spa University)
PAUSE CAFÉ
12.30–13.15 : Eliane Radigue: Sound and listening
Louise Marshall (London College of Communication)
13.15–14.00 : The influence of GRMC and GRM on Eliane Radigue’s works in the music of Daphne Oram
Jo Hutton (University of Surrey)
PAUSE DÉJEUNER
15.30–16.15 :
16.15–17.00 : Au-delà du son “Transamorem Transmortem” de Eliane Radigue par rapport à la modalité
Carlotta Ferrari, (Université Normale du Hebei, Shijiazhuang, Chine)
17.00–17.45 : Radigue, interpretation and auditory perception
Richard Glover (University of Wolverhampton)
17.45–18.30 : Les rapports des corps, de l’oralité et de la mémoire dans Bodied chambers pour violoncelle et électronique
Patricia Alessandrini (Université de Londres)
COCKTAIL
19.00 : Bodied Chambers pour violoncelle et électronique
Eric-Maria Couturier (Ensemble Intercontemporain Paris)
Mardi 24 mai 2016
10.00: Accueil des participants
10.30–11.00 : Evolutions esthétiques dans les musiques électroacoustiques et acoustiques d’Eliane Radigue : une analyse comparative
Viviane Waschbüsch (Université Paris-Sorbonne, Institut de Recherche en Musicologie, UMR 8223)
11.00–11.45 : Communication n° 9 (S. Roux)
PAUSE CAFÉ
12.00–12.45 : Analyser la musique d’Éliane Radigue : la représentation musicale des micro– aux macrostructures
Pierre Couprie (Université Paris-Sorbonne, Institut de Recherche en Musicologie, UMR 8223)
12.45–13.30 : Jetsun Mila (1986) – Du programme à la forme
Mikhail Malt (Ircam – UMR 9912 STMS Iremus – UMR 8223)
Tatiana Catanzaro (NICS – Unicamp Ircam– UMR 9912 STMS)
PAUSE DÉJEUNER
16.30–17.30 : Diffusion DVD/Film sur Eliane Radigue (IMA Fiction Portrait #04 de 2006)
PAUSE CAFÉ
17.45–18.45 : Entretien avec Eliane Radigue
18.45 COCKTAIL
19.30 : Concert
Occam XVI Carole Robinson (clarinette basse)
Occam XIX Louis-Michel Marion (contrebasse)
River VIII Carole Robinson et Louis-Michel Marion (clarinette basse et contrebasse)
Occam (électronique) Laetitia Sonami
Femmes musicologues francophones, de Michel Brenet (1858–1918) à Solange Corbin (1903–1973)
12e Rencontres du CReIM
Journée d’études organisée par Catherine Deutsch et Isabelle Ragnard
Vendredi 11 mars 2016
Salle R01 (rez-de-chaussée, à gauche de la bibliothèque)
Centre Clignancourt
2, rue Francis de Croisset — 75018 Paris
Métro Porte de Clignancourt
Université Paris-Sorbonne — IReMus — CReIM — GeMM
9h Accueil
9h30
Catherine Deutsch et Isabelle Ragnard : Introduction
10 h
Raphaëlle Legrand et Théodora Psychoyou (Université Paris-Sorbonne–IReMus) : « Essai de cartographie du continent Michel Brenet (1858–1918) »
10h45 Pause
11h
Yves Balmer (CNSMDP) : « Marie-Louise Pereyra (1878–1944) et la Revue de musicologie »
11h30
Christophe Corbier (CNRS-CRAL-EHESS) : « De la Schola aux Incas : les enquêtes de Marguerite (1884–1964) et Raoul d’Harcourt en Amérique »
12h
Florence Gétreau (CNRS, IReMus) : « Geneviève Thibault (1902–1975) »
12h45 Déjeuner
14h
Isabelle Ragnard (Université Paris-Sorbonne–IReMus) : « Yvonne Rihouët-Rokseth (1890–1948) et Jeanne Marix (1895–1939) : aimer la musique médiévale »
14h30
Florence Launay (chercheuse indépendante) : « Thérèse Marix-Spire (1898–1987) : De George Sand à Pauline Viardot, itinéraire d’une dix-neuviémiste »
15h
Catherine Deutsch (Université Paris-Sorbonne–IReMus) : « Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? »
15h45 Pause
16h15
Jean Gribenski (Université de Poitiers) : « Solange Corbin (1903–1973) pendant les “années noires” (1940–1944) : formation tardive, Résistance active »
16h45
Isabelle His (Université de Poitiers) : « Solange Corbin à Poitiers : la leçon de Dolmetsch ? »
Communication de Raphaëlle Legrand au colloque “Le savant et le praticien. Théoriser la composition de Rameau à nos jours” , 14–15 novembre 2014
Invitée à parler de la théorie ramiste, Raphaëlle Legrand détourne sa communication pour s’interroger sur le genre et sur l’absence de femmes dans ce colloque.
Musique, nom féminin : pour la saison 2015, les concerts de midi de la Sorbonne programment des oeuvres de compositrices
Pour la saison 2015, les Concerts de midi se pencheront tout particulièrement sur la création au féminin. On sait que les femmes interprètes ont toujours occupé une place essentielle dans l’histoire de la musique. Mais contrairement aux idées reçues, l’apport des compositrices ou des improvisatrices a été capital. Chaque concert s’attachera à donner des exemples emblématiques de la création musicale assurée par des femmes : depuis l’époque ancienne, par exemple celle qui a vu Élisabeth Jacquet de la Guerre à celle d’Alma Mahler, sans oublier d’impressionnantes jazzwomen d’aujourd’hui. Et l’on verra également que les partitions portant les patronymes de Schumann ou Mendelssohn pouvaient comporter les prénoms de Clara ou Fanny sans que le contenu souffre de la comparaison avec l’époux ou le frère. Loin d’opposer hommes et femmes, les Concerts de midi veulent démontrer la parfaite harmonie qui naît du contrepoint des genres… Et il est urgent de réécrire l’histoire en s’occupant un peu moins des muses et un peu plus des créatrices.
La compositrice Kaija Saariaho, Docteure Honoris Causa de l’Université Bordeaux Montaigne : cérémonie le 10 février 2015
Une figure majeure de la musique contemporaine L’Université Bordeaux Montaigne en tant qu’université bordelaise spécialiste des disciplines artistiques a souhaité mettre à l’honneur en 2015 une figure majeure de la musique contemporaine : Kaija Saariaho, musicienne et compositrice finlandaise, spécialiste de la musique spectrale, récipiendaire de nombreux prix internationaux et chevalier de l’ordre national du mérite.
À l’instar de Pierre Boulez, Kaija Saariaho est la compositrice dont les œuvres sont les plus jouées dans le domaine de la musique contemporaine. L’esthétique qu’elle développe se trouve au carrefour des différentes tendances qui animent cet art et fait de cette musicienne une artiste appréciée de tous les courants. Son premier opéra, L’Amour de loin, livret d’Amin Maalouf et mise en scène de Peter Sellars, a remporté un vif succès lors de sa création au Festival de Salzbourg en 2000 et a été récompensé en 2003 par le Prix de composition Grawemeyer.
Parmi les nombreux autres prix reçus, citons le Prix Italia, le « Musical America Composer of the year » 2008 ou le « Grammy award » du meilleur enregistrement d’opéra en 2011. Une femme dans le monde très fermé des compositeurs : la musicologue Florence Launay (2009) a montré comment les grandes compositrices du passé, en particulier celles du XIXe siècle, ont été oubliées dans les histoires de la musique. La démarche de distinction de Kaija Saariaho par l’Université Bordeaux Montaigne participe de ce souci de valoriser la place des femmes dans la création contemporaine.